mercredi 9 novembre 2011

LE DERNIER PELERINAGE A LA MECQUE SOUS L’ERE DE BEN ALI

Le dernier pèlerinage à la Mecque sous l’ère de BEN ALI  a été celui  de l’année 2010.
Les tunisiens qui voulaient accomplir leurs devoir religieux du pèlerinage à la Mecque devaient être assez vieux, ou avoir des pistons comme un  délégué, gouverneur, Ministres, PDG de sociétés, ou alors le pire c’est de payer des bakchichs ou bien de payer en devises et à un prix fort pour se passer des services de toutes cette chaine,  et c’est cette dernière formule que j’avais choisis personnellement.   
Les prix par personne en 2010:
·         Sur la liste officielle aux alentours de 6000 Dinars.
·         En devise 10.000 Dinars
·         En devises si vous optez pour une chambre double 12500 Dinars   
Logiquement ces différences de prix énormes d’une catégorie à une autre doivent normalement permettre de bénéficier de services supplémentaires par rapport aux autres mais en fait aucune différence à ce niveau.
Nous avons tous occupé les mêmes types hôtels, les mêmes chambres, nos déplacements effectués dans les mêmes bus et dans les mêmes conditions, les mêmes guides alors pourquoi toute cette différence de prix qui va du simple au double presque.  
Nous avons passé la nuit du 8ième jour de thou elhajja à ARAFT au lieu de MINA dans le campement réservé aux tunisiens, là  il ya avait comme même une légère différence concernant les tentes qui nous abritaient, ceux qui sont arrivés les premiers ont bénéficié de matelas en mousse un peu plus renforcé que les autres les retardataires avaient droit à une demi place la ou ils auront la chance de trouver un haj gentille et les autres dans un endroit de fortune.
En général  tout le monde s’est retrouvé dans les mêmes conditions,  celui qui avait payé 6000 Dinars comme celui qui avait 10000 Dinars comme celui qui avait payé 12500 Dinars.    
Pour ce qui est de la nourriture il fallait faire la queue pour un presque rien comme si on demandait l’aumône.  
Le neuvième jour au soir le déplacement de ARAFAT vers MOZDALIFA puis vers MINA a été le désordre totale, personne n’était là pour vous renseigner dans quel  bus vous allez partir, des vieux et des vieilles égarés, malades souffrant  et presque personne pour les assister.   
Arrivé à MOZDALIFA ou on devait faire la prière du MAGHREB et du ICHAA puis partir à MINA les bus avaient du mal de trouver de la place pour stationner, certains ont vu leurs bus partir sans eux alors qu’ils étaient entrain d’accomplir leurs prières et ils étaient obligés de continuer de MOZDALIFA à MINA à pieds et d’autres se sont perdus.
Après un voyage de presque 12heures pour faire une vingtaine de kilomètre arrivée à MINA le campement  des tunisiens était occupé par un mélange de pèlerins de toute nationalité et aucune chance de pouvoir camper là bas et impossible de quitter les lieux vu le flux important de pèlerins et les appels des hauts parleurs qui invitaient à rester sur place vu l’importance du trafic.
Là c’était le comble les vieux les malades par terre, certains ont perdus leurs badge d’autre leurs sacs à médicaments d’autres ont perdus leurs épouses et époux.
Dans tout ça aucun représentant de la société nationale des résidences n’était présent,  sauf quelques guides qui ne se souciaient que d’eux même ou des parents qui les accompagnent.
Dans ce moment précis c’était la panique pour tout le monde et on entend un guide qui insulter Dieu à haute voie à MINA dans ce lieu saint, une autre femme qui traité LEILA et les Trabelssi de toutes les couleurs et avec de gros mots comme il m’était inimaginable d’entendre dans un lieu pareil.
 je n’avais pour armes que de pleurer, pleurer et encore pleurer pour ne pas me laisser m’emporter par la colère.      
En fait le moral de l’histoire c’est que la société nationale des résidences :
 Doit arrêter d’arnaquer les tunisiens, au niveau des tarifs
Doit poser des critères  logique pour le départ en pèlerinage comme les conditions d’âge et de santé des pèlerins, les personnes âgés doivent être impérativement accompagnées par un membre de la famille, les personnes ayant  accomplis leurs devoir de pèlerinage ne doivent plus avoir le droit de le refaire et ce pour le laisser de la place à ceux qui ne l’ont pas fait,
Les guides doivent être parmi les guides  professionnels qui doivent se spécialisés dans le pèlerinage et non plus des personnes recommandées par d’autres personnes bien placées ayant pour juste motif d’accomplir eux même leurs devoir religieux de pèlerinage.

mardi 8 novembre 2011

LA LIBERTE S'ARRACHE

PERSONNE N’A LE DROIT D’INTERDIRE OU D’AUTORISER
LA LIBERTE D’EXPRESSION CAR IL S’AGIT D’UN DROIT ACQUIS A LA NAISSANCE  
Il semble que les représentants des médias ont exprimé leurs craintes quant à l’avenir des libertés en Tunisie après la victoire d’Ennahdha et ont demandé au Secrétaire Général de la première force politique de s’engager à défendre les libertés d’expression et de création, ainsi que les droits de la femme qui semblent pour certains menacés.
Il semble aussi que les représentants des médias vont le faire avec les autres représentants des partis politique.
Je ne suis pas contre le dialogue mais je suis contre les courtoisies de faiblesse  inutiles qui nous ont empoisonnés la vie pendant 55 ans de Bourguiba en passant par BEN ALI.
Nous en avons marre de voir certains journalistes opportunistes lèches bottes qui retournent leurs vestes à chaque fois que leurs intérêts le leur dicte.
Nous devons tous savoir que les partis politique ont été élu pour nous garantir  toutes les formes de libertés aux quelles le peuples puissent aspirer, et s’ils ne le feront pas nous devons tous être mobiliser pour le leur rappeler    
Donc nos médias n’ont pas le droit de se positionner en qualité de demandeur de liberté car après la révolution la liberté est devenue acquise  et elle n’est plus discutable pour qui que ce soit dans la mesure où elle respecte la liberté des autres.
Le Tunisien doit apprendre à être remplis dans ses droits sans se mettre dans la position de demandeur devant qui que ce soit, nos martyrs ont payés ça de leurs sangs.